Par Cheikh Fall, Fondateur de The Third Path Africa

🗣️ Une déclaration, pas un discours
À Ankara cette semaine, le Premier ministre Ousmane Sonko n’a pas simplement prononcé un discours — il a lancé une déclaration. Une déclaration selon laquelle l’ère de la dépendance est révolue, et que l’Afrique entre dans une nouvelle phase de diplomatie souveraine.
Ses mots ne relèvent pas du simple protocole : ils sont idéologiques, stratégiques, et profondément alignés avec la vision que nous portons à Third Path Africa.
« Des leaders africains de nouveau type… qui ne demandent pas la gratuité, qui n’attendent pas de l’aide… »
Ce n’est pas une posture — c’est une rupture.
🔥 Le langage de l’émancipation
Le cadre proposé par Sonko rejette l’architecture historique de l’aide et du paternalisme. Il appelle à une « collaboration saine », fondée sur le respect mutuel et le gain partagé.
Pendant des décennies, la voix de l’Afrique dans les affaires mondiales a été étouffée par le poids des prescriptions extérieures. Mais le message de Sonko est limpide : nous ne sommes plus des récepteurs passifs — nous sommes les architectes de notre propre destin.
« Ceux qui ne l’ont pas encore compris risquent de l’apprendre à leurs dépens. »
Ce n’est pas une menace. C’est une anticipation. L’Afrique ne quémande plus — elle exige.
🌍 Une vision alignée avec Third Path Africa
À Third Path Africa, nous affirmons depuis longtemps que la souveraineté n’est pas un slogan — c’est une stratégie. Elle constitue le socle sur lequel doivent reposer :
- La gouvernance éthique
- L’intégration continentale
- Le développement transformateur
Le discours de Sonko confirme cette vision et nous invite à en accélérer la concrétisation.
🤝 Une diplomatie fondée sur le respect
La reconnaissance de cette posture par la Turquie est encourageante. Mais le véritable travail commence maintenant :
- Codifier cette vision dans les politiques
- L’ancrer dans les institutions
- L’amplifier dans chaque engagement diplomatique et économique
L’Afrique ne demande pas la permission. Elle affirme sa place. Et le monde doit désormais l’écouter — non par charité, mais par nécessité.